BafArchéo a disparu ? Où l’on s’excuse en bafouillant !
Cela vous paraîtra incroyable à vous lecteurs et belles lectrices de Pour la Science et Bafouilles archéologiques, mais si ce blog a disparu du paysage numérique, c'est parce que nous avons été piratés et qu'acheter un serveur pour vous servir nous a demandé tout ce temps!
Vous vous imaginez sûrement notre petit et irréductible journal de vulgarisation scientifique de qualité comme un solide oppidum gaulois entouré de tous côtés de solides murus gallicus infranchissables, mais il n'en est rien: nous sommes en fait une joyeuse petite bande de journalistes scientifiques, qui lutte au quotidien pour faire passer son journal dans la nouvelle ère numérique. Notre but? Continuer l'œuvre commencée par Philippe Boulanger, par Françoise Pétry, par Hervé This et par tous les autres : équiper la culture scientifique francophone d'une première couche de science vulgarisée fiable en français. Notre espoir est aussi que les générations à venir de journalistes scientifiques francophones hériteront de cette utile petite institution.
Alors quand un pirate s'est introduit dans notre serveur de blog, mal défendu par de fragiles murus gallicus numériques pourris (la faiblesse des murus gallicus tient aux poutres de bois putrescibles qu'ils contiennent), l'a bloqué et détruit et que notre hébergeur nous a jetés dehors pendant les vacances, nous n'avons pas eu les moyens de racheter immédiatement un serveur et de faire faire les développements nécessaires.
C'est fait et revoilà les blogueurs scientifiques de PLS, dont celui avec qui vous partagez une passion pour le passé!
J'en profite pour vous parler de la vocation de Pour la Science : rendre compte de ce que fait la recherche, toute la recherche, par des articles de fond de chercheurs et par des articles d'actualité vérifiés de journalistes. Tout cela, nous le faisons pour un public éclairé de lecteurs ayant de la culture scientifique ou l'aimant assez pour vouloir en acquérir. Chez nous tout article est relu grâce à la générosité de nombreux chercheurs de ce pays et d'autres pays qui se dévouent afin qu'existe une première couche de science vulgarisée fiable en français. Puis la sédimentation intellectuelle s'opère et nos excellents confrères des revues de vulgarisation scientifique grand public et des grands journaux s'occupent des publics plus larges.
L'internet et la culture numérique nous ont à la fois apporté un renouveau bienvenu et un sacré problème à résoudre. Jamais nous n'avons été aussi lus, car nous le sommes désormais – gratuitement pour une bonne part – à la fois sur l'internet et sur le papier. Dans le même temps, notre modèle économique a changé, alors que la vulgarisation scientifique est une petite industrie de main d'œuvre, coûteuse, notamment parce qu'elle emploie des journalistes scientifiques qui doivent êtres formés longtemps afin de devenir agiles dans les nombreux domaines scientifiques. C'est pourquoi nous luttons de notre mieux pour servir notre lectorat dans un contexte, où les gens ont de moins en moins le temps de lire, alors que la science, hé bien, c'est long parfois, et cela demande des explications. D'où le message de propagande suivant:
Ô peuple érudit, ô bonnes gens savantes: abonnez-vous, rabonnez-vous, réabonnez vous, mettez votre bonnet (de professeur bien-sûr), ne négligez surtout pas les abonnements numériques si efficaces, lisez Bafouilles archéologiques et gorgez-vous de (Pour la) science. Le monde n'en deviendra que plus intelligible!
Bon, je sais, je suis lourd. Je fais passer un message publicitaire, ce qui est douteux de la part d'un journaliste. Pardon, pardon, pardon. Pour me faire pardonner, je vous en ai préparé de la lecture justement : Les 25 premières bafouilles archéologiques.
Les autres suivent, très vite !