Combien de «Gaulois crieurs» au kilomètre carré?

Où l'on réfléchira à une affirmation de Jules César, montrera en l'étudiant sous plusieurs angles qu'elle ne nous renseigne pas sur la démographie gauloise, mais illustre plutôt les exagérations césariennes, et terminera en allant finalement chercher dans une bonne source la densité de la population gauloise.

Ne lisez que si vous avez le temps de vous confronter à un absurde illustre : celui de Jules!

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Le professeur (Yann) Le Bohec, l'autre jour, m'a posé un problème intéressant:

Cher ami, puis-je vous embêter un peu? Il paraît qu’un spécialiste des mathématiques appliquées pourrait calculer la densité de la population en Gaule à partir des données suivantes. Autour du jour de l’an 52 avant J.-C., les Gaulois massacrent les marchands romains qui se trouvent dans Cenabum (Orléans). La nouvelle court de champ en champ (César, BG, VII, 3, 2) jusqu’à Gergovie (près de Clermont-Ferrand), parcourant 160 milles (235,5 km) entre le lever du jour et avant la fin de la première veille (VI, 3, 3), c’est-à-dire qu’elle a fait le trajet en moins de 12 heures. Connaissez-vous quelqu’un qui pourrait résoudre ce problème?

Eueuh, cher professeur, non. Toutefois, amateur moi-même de mathématiques appliquées, j'ai tenté de le résoudre pour vous, et pour cela, j'ai commencé par le reformuler:

Il s'agit de déduire de la vitesse de propagation d'une nouvelle dans la société gauloise, la densité de population de cette société, soit le nombre de Gaulois par kilomètre carré.

MA PREMIÈRE RÉPONSE : LE PROBLÈME EST DOUTEUX

Ce problème est un faux problème : selon mes instincts, il n'y a guère de rapport entre la densité d'une population et la vitesse à laquelle une information s'y propage.

Première raison : la vitesse de propagation d'une information dans une population varie suivant les endroits. Elle est grande entre les têtes quand celles-ci sont rapprochées (dans une ville, dans une foule, le long d'une route), mais alors très lente dans l'espace; en revanche, elle est plus grande dans l'espace quand les interlocuteurs sont à distance les uns des autres, mais passe alors beaucoup plus lentement d'une tête à l'autre. Or le texte de César précise apparemment que la propagation s'est faite de «champ à champ» (champ = campus pourrait être interprété comme signifiant «pays», mais bon...), donc par la campagne, et ce serait pour cette raison que sa vitesse serait indicatrice de la densité de population en ce sens qu'elle indiquerait une «interdistance moyenne entre Gaulois». Admettons, mais alors, ce n'est que la densité de Gaulois à la campagne que nous avons une chance d'avoir. Or, même si les Gaulois ont jusqu'à aujourd'hui la réputation d'avoir été avant tout des ruraux, nul doute qu'une proportion non négligeable de la population – 15% ? – séjournait dans les villes.

Deuxième raison : Un autre point est que la propagation d'une information est conditionnée par sa nature. Une rumeur se propagera lentement tout en se transformant jusqu'à se perdre. Pour qu'une information puisse se transporter en restant intacte, il faut donc qu'elle soit simple : ce n'est pas vraiment le cas de «Les marchands romains de Cenabum ont été tués». En effet, cette information est contextuelle: pour la comprendre, il faut savoir d'avance qu'étant donné la présence de légions en Gaule et leur approvisionnement en blé par le port de Cenabum, tuer les marchands romains signifiait déclencher un conflit immédiat et grave avec les légions, genre de nouvelle qu'en effet, on veut faire passer. Il s'agit là sans doute plutôt d'une information interprétable par les membres de l'élite gauloise, mais guère par les péquenauds des campagnes gauloises, que cette même élite écrasait, et qui n'avaient peut-être rien à faire de la guerre à des Romains (sans parler du faite que leurs patois n'étaient peut-être pas les mêmes à 50 kilomètres de distance), mais étaient plus préoccupés par la guerre contre le village voisin (comme cela s'observait dans nos campagnes jusque dans les années 1970). Cette information était donc plutôt de nature à se propager entre les membres de l'élite. Supposons que réduite à la forme «Des boches sont morts» (des Romains sont morts), elle ait été assez simple pour passer par les champs.

Troisième raison : la vitesse de propagation d'une information dans une direction ne donne pas d'indication de densité spatiale de Gaulois, mais plutôt de densité linéaire de «Gaulois crieurs» le long de la route du message. Pour passer de la densité linéaire à la densité spatiale, il faut donc supposer que la population était répandue à peu près avec la même densité linéaire dans toutes les directions, ce qui est douteux, car il est clair qu'à l'époque gauloise aussi, il y avait des coins peuplés et des coins déserts.

Quatrième raison : À supposer que l'on obtienne une «densité linéaire de Gaulois crieurs» raisonnable, et que l'on puisse en déduire la «densité spatiale de Gaulois crieurs», comment passer à la densité spatiale de la population? Pour cela, il faut faire des hypothèses du genre : chaque Gaulois crieur était doublé par un Gaulois silencieux, chacun avait une femme et chaque couple trois enfants en moyenne... Mais qu'en savons nous?

MA DEUXIÈME RÉPONSE : LES ORDRES DE GRANDEUR NE COLLENT PAS, MAIS PAS DU TOUT!

Pour démontrer que les quatre raisons précédemment évoquées et d'autres jouent pour empêcher que les ordres de grandeurs que l'on trouve en faisant des hypothèses a priori plausibles soient crédibles, livrons nous à un calcul consistant à supposer qu'un certain nombre de Gaulois se sont criés la nouvelle de la mort des marchands romains de champ à champ entre Cenabum et Gergovie et à la vitesse annoncée par César. Bien. Alignons les hypothèses nécessaires:

-Hypothèse 1 : dans internet, j'ai trouvé la donnée que la voix humaine porte en moyenne à 180 mètres. Admettons sans gloser sur la variabilité de la puissance d'une gueule gauloise. Toutefois, il est douteux qu'à cette distance le message ait été audible. Étant donné l'affreuse réputation de gueulard des Gaulois sur les champs de bataille, admettons que «de champs à champ», les Gaulois se soient transmis le message «Les marchands romains de Cenabum ont été tués» à distance moyenne de 50 mètres.

- Hypothèse 2 : je suppose, ce qui est faux, que la transmission s'est faite à peu près en ligne droite.

De ces deux hypothèses, je déduis qu'en divisant le nombre de mètres entre Cenabum et Gergovie par 50, je trouverai le nombre de Gaulois crieurs impliqués, donc 235500/50 = 4710 crieurs, chiffre que j'arrondis à 5000.

-Hypothèse 3 : chaque Gaulois crieur recevant la nouvelle a besoin d'une dizaine de secondes pour réaliser son importance et la recrier à son voisin situé dans le champ d'après. C'est extrêmement rapide, mais admettons:

De là, je déduis que la transmission aurait duré 5000 x 10 = 50000 secondes, soit presque 14 heures.

Tout cela est déjà extrêmement tiré par les cheveux, mais continuons à nous enfoncer dans l'absurde numérique. Admettons tout ce qui vient d'être posé. Dès lors, quelle serait la «densité linéaire de Gaulois crieurs le long de la route du message»?

Chaque Gaulois est au centre d'un carré (d'un champ carré) de 50 mètres de côté, ce qui correspond à une densité de 1 gaulois pour 2500 mètres carrés, soit 400 Gaulois crieurs par kilomètre carré, ce qui, c'est l'évidence est bien trop, puisque la densité actuelle de la France est de moins de 100 habitants par kilomètre carré, et les Français ne crient pas tous… or il ne s'agit là que de la densité spatiale de Gaulois crieurs!!! Celle de tous les Gaulois a pu être 5 fois plus grande ou plus…

Bref, la transmission du message de «champ à champ» en moins de 12 heures entre Cenabum et Gergovie est une impossibilité ; quant à en déduire la densité spatiale des Gaulois, c'est là une étape que nous sommes heureux de ne pas aborder.

 

PREMIÈRE CONCLUSION : CÉSAR MENT.

César est très intéressant à lire, mais il mentait sciemment. C'est là une conclusion d'autant plus fiable, qu'un excellent auteur, intime connaisseur de César – vous même cher professeur ! –l'écrit très justement dans son très bon livre César, Chef de guerre. César était un gros menteur, qui déformait l'information en fonction de ses buts politiques, et sachant peut-être que cela prendrait plus de 2000 ans avant que quelqu'un se demande si la vitesse de transmission de la nouvelle de la mort des marchands romains entre Cenabum et Gergovie, était susceptible d'être exploitée, il a écrit pour impressionner en faisant connaitre sa celeritas (sa vitesse d'exécution), d'autant plus grande qu'elle arrivait à battre la "Poste gauloise".

Je ne serais pas étonné que dans les lignes d'après de De Bello Gallico, il annonce une vitesse de marche des légions punitives envoyées contre Cenabum véritablement harassante pour les soldats...

DEUXIÈME CONCLUSION : LA NOUVELLE A VOYAGÉ À CHEVAL, MAIS CÉSAR MENT SACRÉMENT

Comme nous l'avons évoqué plus haut, c'était surtout les élites gauloises qui avaient intérêt à se tenir vite au courant. Supposons que ces élites, informées d'avance de ce qui allait se passer, avaient mis au point quelque "Poste gauloise" secrète pour transmettre l'information, ou qu'elles en aient improvisée une afin de soutenir moralement ceux qui étaient en train d'affronter les légions à Gergovie.

Les chevaux gaulois étaient petits, mais admettons qu'ils aient été capables de soutenir 18 kilomètres par heure, et que des cavaliers se soient relayés de «champ à champ», c'est-à-dire de «petit pays gaulois» à «petits pays gaulois» en passant par les routes dénuées de roman roadblocks (de barrages de soldats romains). Dans ce cas 13 cavaliers auraient pu couvrir la distance supposée rectiligne en 13 heures. En effet:

13 (heures) x 18 (kilomètres) = 234 kilomètres

Toutefois, même à cheval, cette vitesse de circulation de l'information est grossièrement exagérée. Pour nous en rendre compte, examinons un évènement historique comparable : la mort d'Henri IV.  Comme la mort des marchands de Cenabum, cette nouvelle, au début du XVIIe siècle, était du genre que l'on veut transmettre rapidement! Pour son livre La grande peur de 1610. Les Français et l'assassinat d'Henri IV, l'historien Michel Cassan a étudié la vitesse de propagation de la nouvelle de la mort du Vert galant en France. Elle fut remarquablement rapide, et Michel Cassan a constaté que c'est le long de l'axe rhodanien qu'elle fut la plus grande. Il parle de vitesses supérieures à 150 kilomètres par… jour.

Ce que César écrit, c'est donc que par les routes gauloises, et par une «Poste gauloise » dont nous ignorons si elle a existé, l'information importante de la mort des marchands de Cenabum s'est propagée entre Cenabum et Gergovie à 471 kilomètres par jour... et encore en ligne droite…

ET LA DENSITÉ DE LA POPULATION GAULOISE?

Pour ma part, je connais une source d'excellente réputation relative à cette donnée: le livre Die Bevolkerung der Griechisch-römischen Welt (La population du monde gréco-romain) par l'excellent économiste de l'Antiquité Karl Julius Beloch (1854 - 1929).

Page 449, on y lit à propos de la surface de la Gaule :

Von diesem Flächenraum entfallen auf die Narbonensis etwas über 100000 qkm, auf Aquitanien im ethnographischen Sinne, also das Land Südlich der Garonne und Westilich der Provinz, etwa 40000, sodass für das bis auf Caesar free Keltenland und die germanischen Districte links des Rheins gegen 495 000 qkm übrig bleiben.

Ce qui signifie:

« Il faut retirer de cette surface (Note du blogueur : celle de toute la Gaule, y compris sa partie romaine ) environ 100000 kilomètres carrés pour la Narbonnaise (la partie déjà romaine), de l'ordre de 40000 pour l'Aquitaine au sens ethnique du terme, c'est-à-dire la terre située au Sud de la Garonne et au l'Ouest de la Province romaine, de sorte que ce qui jusqu'à César constitua la Celtique et les territoires germaniques situés rive gauche du Rhin avait une surface d'environ 535000 kilomètres carrés».

S'agissant de la population gauloise située sur les terres que les légions dévastèrent et conquirent, Karl Julius Beloch recueille les effectifs des troupes gauloises que César a affrontées, dénonce celles qu'il juge déraisonnables (les 200000 hommes de l'armée de secours à Alésia), mais en tire un ordre de grandeur du nombre de Gaulois sous les armes pendant la guerre des Gaules. Il prend cet ordre de grandeur au sérieux, car il estime que s'il y avait un domaine où les officiers césariens avaient appris à ne pas se tromper trop, c'était bien celui de l'estimation des troupes. Beloch pose ensuite comme méthode que les hommes en armes ont pu représenter à peu près  1/10 de la population gauloise totale.

 

Il parvient ainsi pour le «territoire entre Rhin et Garonne», donc pour la Celtique et les quelques districts germaniques situés rive gauche du Rhin à une population de :

3390000  personnes.

Soit une densité de 6,3 Gaulois par kilomètre carré.

Si l'on ajoute le million de Gaulois belges réparti selon Beloch sur les quelque 205000 kilomètres carrés de la Belgique (de l'époque), on parvient cette fois à une densité de

(3390000 + 1000000)/ (535000 + 205000) = 4390000/740000 = 5,9 Gaulois et Belges par kilomètre carré.

Dans tout çà, une seule chose est sûre: ni tous les Gaulois, ni tous les Belges n'étaient des gueulards, et même s'ils l'avaient tous été, les légions les auraient vaincus quand même, car ce n'est que dans notre regard anachronique que les peuples que les Romains ont soumis constituaient une unité. La Gaule, comme chacun ne sait pas, a été créée par Jules César, qui avait besoin de son «unité» pour parler clairement au sénat romain. Un mensonge de plus. Les Gaulois ne sont toujours pas unis et toujours séparés des Belges, enfin des Wallons, c'est-à-dire en langue germanique des «Gaulois».

 

 

 


4 commentaires pour “Combien de «Gaulois crieurs» au kilomètre carré?”

  1. Jean-LuK Répondre | Permalink

    C'est bien tordu pour un texte pris au pied de la lettre. Si l'on faisait de même, combien de textes seraient considérés comme "mensonger" ? Le terme même de mensonge est… violent.
    De même que de parler de culture celte, à partir d'un noyau originel situé quelque part entre la Suisse et l'Autriche. Comment un "peuple" peut-il se multiplier aussi vite au point de couvrir d'aussi large espace en Europe ? Un problème mathématique certainement plus pertinent que celui-ci…

    • François Savatier Répondre | Permalink

      Oui, c'est tordu, car il est tordu de prendre un texte au pied de la lettre. Je comprends que cela vous agace, mais j'ai prévenu en début de texte!

      Prendre les grands textes au pied de la lettre parfois est pourtant ce que doivent tenter les historiens de l'Antiquité, pour essayer de deviner quelque chose sur un lointain passé, d'où la question du professeur Le Bohec. Ma réponse à sa question est tordue pour faire apparaître qu'il s'agit d'une mauvaise piste. Une méthode comme une autre.

      Quant au problème mathématique de l'expansion celte, il n'existe pas plus. Il est vrai que la culture de Halstatt, située entre Champagne et Autriche est traditionnellement considérée comme à l'origine de la culture celte, parce qu'il est clair archéologiquement qu'elle a été suivie chez les mêmes gens par la culture de La Tène (dont faisait partie la Gaule). Pour autant, l'origine des Celtes reste une question ouverte. Les celtosceptiques pensent que les Celtes sont une construction historique qui n'a jamais existé. D'autres chercheurs pensent que les Celtes sont les descendants des Campaniformes. Si l'on pense que la culture celte du deuxième Âge du Fer descendent en effet des Halstattiens, cela ne veut pas dire qu'il s'agit d'un "peuple", qui se seraient multipliés, car le phénomène de propagation culturelle, ou si vous voulez d'adoption de la culture dominante, suffit à expliquer l'expansion spectaculaire de la culture matérielle celte. Pour illustrer ce que je vous dis, je vous citerai le cas des Irlandais actuels, dont tout le monde sait qu'ils parlent anglais, alors que leur ancêtres parlaient gaélique. Un archéologue, qui selon la loi de Kossinna, attribuera dans 1000 ans aux Irlandais actuels une origine anglaise, se trompera. Quant à l'origine "anglaise", elle est plus que complexe, et n'en déplaise à nos amis d'Outre-Manche, partiellement française... De même, tous les Etats-Unis parlent anglais, alors que les ancêtres des Américains proviennent de toute l'Europe, d'Afrique de l'Ouest, du Japon, de Chine ou sont d'origines amérindiennes, ou tout cela mélangé... Tous ces gens d'Amérique du Nord laissent une empreinte archéologique identique, alors qu'ils ont des origines très diverses.

      Pendant l'Antiquité, la culture celte a dominé toute l'Europe tempérée, mais cela n'illustre pas l'expansion d'un "peuple", et le problème mathématique de la croissance de la supposée ethnie celte n'existe tout simplement pas. Les "Celtes", à un moment de notre histoire, furent simplement les Européens d'Europe tempérée.

      Bien à vous cher lecteur,

      François SAVATIER

      • Condatensis Répondre | Permalink

        Les Celtes de la moitié ouest du continent européen étaient en grande majorité des indigènes pré-celtiques/pré-indoeuropéens qui furent plus ou moins celtisés par une minorité dominante d'origine celte. Reste à savoir comment les Celtes, probablement peu nombreux (mais peut-être supérieurs militairement), ont pu diffuser leur langue dans un territoire aussi vaste, de l'Italie du Nord à l'Irlande, de la péninsule Ibérique au Danemark, et de l'océan Atlantique à l'Asie mineure en passant par les Balkans. Combien de Celtes ont traversé la Manche ? Comment la lointaine Irlande a-t-elle été celtisée ? Comment les indigènes de la France actuelle ont-ils été celtisés ? Autant de questions sans réponses. Nous ne savons rien des langues qui étaient parlées dans l'Hexagone avant l'arrivée des Celtes, il y a environ 2500 ans. Les impérialistes et prédateurs romains ne s'intéressaient pas beaucoup aux cultures des peuples indigènes. Dommage.

  2. stargate Répondre | Permalink

    Voici une autre idée, vous remplacez les cris par la lumière.

    Disons un feu tout les 10 km en moyenne parfois bcp plus, parfois bcp moins.
    Cela donne 30 minutes entre chaque poste de surveillance, et plus ou moins 30 personnes.

    OU

    Disons un feu tout les 5 km en moyenne parfois bcp plus, parfois bcp moins.
    Cela donne 15 minutes entre chaque poste de surveillance, et plus ou moins 60 personnes. Cela reste très correct.

    Prenons maintenant l’hypothèse qu'il y ait un peu de cheval un peu de lumière, et un peu de cris dans des régions vallonnées. Endroits ou l'on ne peu pas voir les feux voisins en direct.

    Peut être que le mot "gueulard" est exagéré, mais qu'une partie des écrits sont fondés". Et que césar n'ait retenu que ce qui lui paraissait enjôleur.

    Cette hypothèse est bien plus probable qu'un calcul frontal, elle est simple, et difficile de croire que les gaulois n'est pas pu y penser !

    Cordialement
    Alexandre

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