‘Celui qui n’a pas de femme a double peine, il doit moudre la farine’
Selon ce proverbe sumérien du début du IIIe millénaire av. J.-C., un homme célibataire doit assurer les tâches culinaires pénibles, dont on suppose qu’elles étaient dévolues aux femmes. Mais qu’en était-il réellement ? Dans nos sociétés occidentales, il est traditionnellement admis que la préparation quotidienne des repas à la maison est la tâche des femmes, tandis que la haute cuisine est l’œuvre de grands chefs.[1] Bien que nous sortions progressivement de ce schéma avec quelques femmes cheffes, cette division sexuée de... Lire la suite