Que les enfants sauvages nous ont-ils appris sur la nature humaine?
Adapté d'un texte initialement publié dans: Ramus, F. (2018). Les enfants sauvages. In T. Collins, D. Andler & C. Tallon-Baudry (Eds.), La cognition. Du neurone à la société (pp 198-201). Paris : Gallimard.

Romulus et Rémus
« Jeté sur ce globe sans force physique et sans idées innées, […] l’homme n’est que ce qu’on le fait être » (Itard, 1801) [1]
Les enfants dits « sauvages » sont des enfants qui ont été retrouvés dans la nature, visiblement perdus ou abandonnés jeunes par leurs parents, après une période plus ou moins longue d’isolement des autres humains. Dans la plupart des cas, ces enfants manifestent un retard mental et une inadaptation à la vie en société. Les tentatives de les éduquer et de les réinsérer en société ont rarement été fructueuses. Un des cas les plus connus est Victor de l’Aveyron, découvert en 1800 et qui a fait l’objet de plusieurs descriptions minutieuses et d’une tentative d’éducation par le Dr Jean Marc Gaspard Itard. Quelques dizaines d’autres cas ont été décrits depuis le 17ème siècle jusqu’à aujourd’hui. Le philosophe Lucien Malson a répertorié la plupart des cas connus dans son livre « Les enfants sauvages » publié en 1964, en y exposant également les conséquences qu’il croyait pouvoir en tirer sur la nature humaine.
« Chez l’enfant, tout isolement extrême révèle l’absence en lui de ces solides a priori, de ces schèmes adaptatifs spécifiques » (Malson, 1964) [2]
Les enfants sauvages, et notamment Victor, ont en effet déchaîné les passions et alimenté les débats sur l’inné et l’acquis. Pour beaucoup d’observateurs, les enfants sauvages démontraient l’absolue nécessité de l’environnement social pour le développement, et donc la prédominance de l’acquis sur l’inné.
« C’est une idée désormais conquise que l’homme n’a point de nature, mais qu’il a — ou plutôt qu’il est — une histoire » (Malson, 1964) [3]
Selon cet argument, si l’enfant sauvage est aussi retardé sur le plan cognitif et sur le plan social, c’est nécessairement du fait de son isolement de la société humaine. Il y a néanmoins un certain nombre de failles à cet argument.
D’une part, les données dont nous disposons sur les enfants sauvages sont parcellaires et limitées. Les informations ne concernent que la période qui suit la découverte de l’enfant, et non la période précédente, qui est celle qui pourrait répondre à nos interrogations cruciales sur l’état dans lequel il se trouve. On ignore en général depuis combien de temps et pourquoi ces enfants ont été abandonnés ou perdus, et quel était leur niveau de développement cognitif et social avant leur abandon. Il serait également essentiel de connaître la mesure de leur isolement par rapport aux autres humains. Dans ces conditions, il est donc impossible de reconstituer l’histoire de ces enfants et les causes de leurs difficultés.
Or les hypothèses alternatives n’ont pas été prises en compte : Malson, comme Itard, partait d’une hypothèse, l’absence de nature humaine, et a analysé toutes les données dans une optique uniquement confirmatoire. Une hypothèse alternative, selon laquelle l’enfant aurait été retardé mentalement avant même d’être abandonné, ce retard étant la cause de son abandon, n’a pas été sérieusement considérée, bien que ce fût la première suggestion du psychiatre Philippe Pinel qui avait examiné Victor de l’Aveyron.

Victor, l'enfant sauvage de l'Aveyron. Gravure en frontispice de l'ouvrage du docteur Jean Marc Gaspard Itard.
Uta Frith [4] a avancé l’hypothèse plus spécifique selon laquelle Victor aurait été autiste (avant même son abandon, car les causes de l’autisme sont précoces et principalement génétiques). Elle relève, parmi les descriptions de Victor, un certain nombre de symptômes pouvant évoquer l’autisme : son déficit intellectuel, mais aussi un déficit particulier dans les interactions sociales, un désintérêt à l’égard des personnes qui l’entourent, ce qui constitue l’un des principaux éléments diagnostiques de l’autisme. Elle note aussi des particularités sensorielles, comme son insensibilité au froid, et une sensibilité auditive singulière, également observée chez certains autistes, qui privilégie certains sons faibles (le craquement d’une noix), mais ne réagit pas à des sons très forts (un coup de feu). Frith souligne encore l’absence totale d’imagination de Victor, dans ses activités avec les objets : tel un enfant autiste, il ne joue jamais à « faire semblant ». On a aussi observé chez lui des stéréotypies autistiques, comme des balancements répétés du corps.
Victor de l’Aveyron présente un contraste intéressant avec d’autres cas de privation extrême. On peut notamment le comparer à Kaspar Hauser, qui malgré son abandon a connu, dès sa réintégration dans la société, un développement beaucoup plus favorable, a très vite réussi à acquérir des éléments de langage, et s’est beaucoup plus intéressé aux autres êtres humains. Ce cas permet de constater que les enfants ayant grandi dans un état de privation extrême n’ont pas forcément le même devenir que Victor. On peut également évoquer les cas d’orphelins roumains découverts à la chute de Ceaucescu dans un état de grave déficit intellectuel et affectif, et qui ont été adoptés, notamment par des familles britanniques, et suivis de près par le psychiatre Michael Rutter [5]. Bien que présentant initialement un profil autistique, ces enfants, une fois adoptés, avaient un développement beaucoup plus favorable que les enfants autistes de même âge et initialement de même niveau intellectuel et verbal auxquels il les a comparés.
De ces éléments, on peut déduire que la privation au niveau de l’environnement social et familial a des conséquences indubitables sur le développement de l’enfant et peut produire des symptômes quasi autistiques, mais qui diffèrent de l’autisme et de la déficience intellectuelle, et qui se résorbent dans une large mesure une fois l’enfant réintégré dans un milieu familial et social normal.
Il convient enfin de souligner une dernière limite de l’argument d’Itard concernant l’absence de nature humaine : c’est un sophisme que de considérer que la nécessité avérée de l’environnement social pour un développement cognitif normal implique l’absence de prédisposition chez l’être humain. En effet, il est possible que l’environnement social soit nécessaire, mais des prédispositions peuvent l’être également. Que l’un des deux viennent à manquer, et le développement est compromis. Il n’y a donc pas d’opposition entre nature et culture.
Les sciences cognitives ont beaucoup renouvelé l’étude de la nature humaine, conduisant à abandonner totalement l’opposition entre nature et culture. Elles ont fourni des méthodes pour départager de manière rigoureuse les influences génétiques et environnementales, mais aussi pour mettre au jour les invariants à toutes les cultures humaines, les connaissances latentes chez les peuples non scolarisés, les capacités précoces du nourrisson. Depuis 2000, elles sont en interaction directe avec la génétique moléculaire pour comprendre de manière très précise les mécanismes qui font de nous ce que nous sommes.
Quel rôle les histoires d’enfants sauvages peuvent-elles encore jouer dans ce paysage ? Elles nous montrent incontestablement que l’environnement social dans lequel grandit l’enfant est important. Toutes les autres données connues sont compatibles avec cette idée, qui fait l’objet d’un consensus. En revanche les histoires d’enfants sauvages ne permettent pas de conclure à l’inexistence d’une nature humaine, conclusion qui est maintenant clairement avérée fausse. Au final, si les enfants sauvages ont été en leur temps une source intéressante de réflexion sur la nature humaine, ils n’apportent plus aujourd’hui qu’une contribution très mineure à l’ensemble des connaissances scientifiques acquises sur l’être humain.
[1] De l'éducation d'un homme sauvage ou des premiers développements physiques et moraux du jeune sauvage de l'Aveyron [1801], in Jean-Marc Gaspard Itard, Victor de l’Aveyron, Paris : Allia, 1994, p. 3.
[2] Lucien Malson, Les Enfants sauvages, Paris : Éditions 10/18, « Bibliothèques », 2002, p. 7.
[3] Lucien Malson, Op. cit., p. 8
[4] Uta Frith, Autism: Explaining the Enigma, 2nd edition. Oxford : Blackwell, 2003. Traduction: Uta Frith, L’énigme de l’autisme. Paris: Odile Jacob, 2010.
[5] Rutter, M. & the English and Romanian Adoptees (E.R.A.) Study Team, « Developmental catch-up, and deficit, following adoption after severe early privation », Journal of Child Psychology and Psychiatry, mai 1998, 39(4), p. 465-476.
Rutter, M., & O’Connor, T. G., & English & Romanian Adoptee Study Team, « Are there biological programming effects for psychological development? Findings from a study of Romanian adoptees », Developmental Psychology, janv. 2004, 40(1), p. 81-94.
Bonjour Monsieur Ramus,
comptez-vous faire une critique du livre de Robert Plomin "Blueprint" ou plus largement de l'état des connaissances en génétique comportementale, notamment pour la rubrique "La génétique, l'inné et l'acquis" ?
Voici un lien qui résume assez bien les idées du livre : https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:B_r2XdbvolYJ:https://www.salon.com/2018/11/23/why-dna-may-matter-more-than-parenting-and-what-that-means-for-society/+&cd=15&hl=fr&ct=clnk&gl=fr
L'une des affirmations les plus surprenantes, selon moi, étant le rôle négligeable de l'environnement partagé sur le devenir des enfants, notamment le rôle de l'éducation des parents... je ne comprends absolument pas, spécifiquement d'un point de vue logique, comment on peut prétendre que nos gènes réagissent quasiment exclusivement à certaines influences environnementales (l'environnement non partagé) et pas d'autres. Selon moi, ce serait un peu comme dire que la gravité terrestre nous affecte uniquement à Londres, mais pas à Paris. Non, soit nos gènes réagissent à l'environnement tout court, quel qu'il soit, ou pas du tout. Il ne peut y avoir d'entre-deux et les résultats trouvés doivent sûrement être l'oeuvre de biais dans les études.
Ou alors, peut-être possède t-on un modèle qui permet d'expliquer, et non pas simplement de constater, la prépondérance pratiquement exclusive de l'environnement non partagé comme force structurante (avec la génétique) de ce que nous sommes ? Par exemple, si l'environnement non partagé inclut les influences prénatales, cela me semble déjà un peu plus clair.
Auriez-vous un article sur votre blog, que j'aurais éventuellement manqué, qui traite spécifiquement du rôle des parents sur l'avenir de leurs enfants (en dehors des gènes qu'ils transmettent) et du rôle de l'environnement partagé ?
Merci bien.
Vous avez tout à fait raison d'être étonné de certaines des affirmations de Plomin, qui paraissent aller à l'encontre du simple bon sens. De fait, elles sont très exagérées. Vous serez intéressé de lire la critique qu'en fait Paige Harden: https://www.spectator.co.uk/2018/10/heredity-is-only-half-the-story/
Pour aborder le fond de la question, d'abord il faut être conscient que les arguments théoriques du type "soit nos gènes réagissent à l'environnement tout court, quel qu'il soit, ou pas du tout. Il ne peut y avoir d'entre-deux et les résultats trouvés doivent sûrement être l'oeuvre de biais dans les études" ne sont pas probants. C'est une simple pétition de principe, pas un argument logique fondé sur des faits. Certaines influences environnementales peuvent avoir un effet sur l'intelligence, et d'autres pas. Si on veut le savoir, il faut laisser de côté les idées reçues et les évidences apparentes et étudier les faits de manière objective.
Plomin a un argument important, qui est que la plupart des influences environnementales connues et dont les effets paraissent évidents (le niveau d'éducation des parents, les revenus de la famille, mais aussi bien d'autres, comme la nutrition, l'exposition à la télévision), sont en fait confondus avec des facteurs génétiques. Les enfants qui ont les parents les plus éduqués, les plus riches, et qui sont le moins exposés à la télévision, se trouvent être aussi (en moyenne) ceux qui héritent des meilleures prédispositions génétiques pour l'intelligence. Pour la simple raison que ces facteurs environnementaux sont influencés par les gènes des parents, qui sont transmis aux enfants. Par conséquent, les effets de ces facteurs environnementaux sont systématiquement surestimés, par toutes les études qui ne prennent pas les facteurs génétiques confondus en compte. C'est un résultat très important que la plupart des gens ne connaissent pas et ne prennent pas en compte. Mais cela n'implique pas que ces facteurs environnementaux n'ont aucun effet: ils ont un effet plus faible que ce qu'on croit.
Malgré tout, les affirmations de Plomin sur l'absence d'effet de l'environnement familial sont exagérées. Il s'appuie essentiellement sur les études de jumeaux qui montrent un effet faible ou nul de l'environnement partagé par les jumeaux (ou plus précisément du terme C dans le modèle ACE, communément surnommé "environnement partagé"). Malheureusement il est trompeur de surnommer C l'environnement partagé et erroné de supposer que ce terme capture tous les facteurs environnementaux "socio-éducatifs" comme vous dites. Ce terme C capture la part de variance des facteurs environnementaux qui rendent les jumeaux plus similaires. Il exclut la part de variance des facteurs environnementaux qui rendent les jumeaux moins similaires (ce qui est le cas d'une partie des influences familiales et scolaires). Il échoue aussi à capturer les facteurs environnementaux qui sont confondus avec des facteurs génétiques (notamment les corrélations gènes-environnement actives), dont on ne sait pas s'il faut les attribuer aux gènes ou à l'environnement. Il ignore les interactions gènes-environnement. Et cette estimation du terme C est restreinte à la situation particulière du modèle ACE dans les études de jumeaux, avec ses hypothèses et ses limites.
Il faut espérer que l'on progressera rapidement vers des modèles plus sophistiqués incluant une mesure directe des influences génétiques (par méthode GCTA ou des GPS), une mesure directe des facteurs environnementaux pertinents, et une modélisation complète de leurs effets principaux, de leurs corrélations et de leurs interactions. En attendant, il vaut mieux éviter les surinterprétations de la faible valeur du terme C dans certaines études de jumeaux.
Le message suivant fait suite à cette réponse : https://scilogs.fr/ramus-meninges/catalogue-ramus-meninges-2019/#comment-8752
Bonjour Monsieur Ramus et merci pour votre réponse. C'est vraiment un privilège extrêmement rare d'avoir la possibilité d'échanger avec un chercheur, qui plus est avec un chercheur à la pointe de son domaine.
Quand vous dites que : "C'est une simple pétition de principe, pas un argument logique fondé sur des faits. Certaines influences environnementales peuvent avoir un effet sur l'intelligence, et d'autres pas", je le comprends tout à fait. Toujours est-il que je n'arrive pas à concevoir sur le plan logique, en dépit de ce que pourrait montrer les études, comment une même influence puisse être pertinente selon qu'elle soit partagée ou non. Ainsi, dans l'exemple hypothétique où masser sa tête 1h par jour rendrait plus intelligent, il faudrait comprendre (selon Plomin) que cela aurait une influence uniquement si cette pratique et cet apprentissage se faisait hors du cadre familial. Ou alors, peut-être s'agit-il ici d'une mauvaise compréhension des propos de Plomin et d'une lecture trop littérale de ses travaux ?
D'autre part, la distinction entre l'environnement partagé et non partagé me semble être extrêmement poreuse. Je me demande dans quelle mesure est-il réellement possible de démêler les deux, car d'une certaine manière les individus ne vivent jamais exactement les mêmes choses, y compris au sein d'un même foyer.
Néanmoins, vos explications et l'article de Paige Harden m'ont aidé à y voir un peu plus clair. Cela dit, j'ai l'impression qu'on ne peut pas dire beaucoup plus, en l'état actuel des connaissances, que les affirmations de Plomin sur l'environnement partagé sont potentiellement exagérées, sans pour autant pouvoir apporter une estimation alternative.
Est-il cependant possible d'affirmer que le consensus scientifique en génétique comportementale, pour ce qui est de l'influence environnementale, tend à pencher vers la prépondérance de l'environnement non partagé ? En d'autres termes, si avancer que "les parents ne comptent pas" est exagéré, on ne peut pas pour autant prétendre que leur influence est égale ou supérieure à ce qui se passe (grossièrement) hors du champ familial.
Bien cordialement.
Effectivement c'est une mauvaise compréhension. Ni Plomin, ni personne d'autre ne dit qu'un même facteur aurait des effets différents selon qu'il est partagé ou pas.
Ce que disent les études de jumeaux qui trouvent que le terme C, mal nommé "environnement partagé", est nul, ou proche de 0, c'est que les ressemblances entre jumeaux monozygotes (et par extension, entre frères et soeurs) sont les ressemblances prédites par leur similarité génétique, pas beaucoup plus. Les facteurs environnementaux dont on penserait qu'ils devraient affecter les frères et sœurs dans la même direction (et donc augmenter leur ressemblance au-delà de la similarité génétique), le font peu. Les facteurs génétiques partagés rendent les frères et sœurs plus similaires, les facteurs environnementaux les rendent essentiellement plus différents. Cela semble suggérer que certains facteurs environnementaux partagés qui devraient en toute logique accroître la similarité (tels que l'éducation et les revenus des parents, les pratiques parentales) sont inopérants. Mais c'est plus compliqué que cela. Cela montre plutôt qu'ils n'ont pas nécessairement systématiquement les effets attendus, et aussi que leurs effets sont confondus avec et donc difficiles à distinguer des effets génétiques. Et cette conclusion est dépendante d'un certain ensemble d'études et de méthodes. On a besoin d'études et de méthodes différentes (notamment les études génétiques GCTA, avec mesure directe des facteurs environnementaux pertinents) pour trianguler tout cela et aboutir à des conclusions fiables.
J'avoue que ce n'est pas simple... En tous cas, on ne peut pas conclure "les parents ne comptent pas", cela reste une conclusion trop simpliste par rapport à la complexité des données.
Bonjour Monsieur Ramus et merci pour vos explications.
Comprendre le fonctionnement des humains est passionnant, mais on voit bien que les sujets évoqués sont en général complexes et les études difficiles à mettre en place.
Je retiens en tout cas que le rôle des parents reste délicat à déterminer, ce qui est déjà un point important dans ma compréhension.
Quand vous dites que les effets environnementaux partagés n'ont pas nécessairement les effets attendus (et ce sera ma toute dernière question) cela veut-il dire que le postulat suivant n'est pas forcément avéré ? : l'environnement partagé rend les individus plus similaires.
Ainsi, on sous-estimerait l'impact de l'environnement partagé, notamment parce qu'on s'attendrait à trouver plus de similarités, alors que ce ne serait pas forcément le cas.
En d'autres termes, il ne serait pas impossible que l'environnement partagé rendent aussi les gens plus différents. Cela peut s'entendre pour les frères et soeurs puisqu'ils sont après tout génétiquement différents : un génotype unique réagira différemment à une même stimulation.
Mais il est vrai que cette interprétation pose problème pour les jumeaux monozygotes, même si aucun individu n'est jamais génétiquement identique à 100%.
Bien cordialement.