Comment introduire des protéines dans une purée de carottes ?

 

Comment introduire des protéines dans une purée de carottes ? Avant d'introduire des protéines dans une purée de carottes, il faut se demander pourquoi on peut vouloir cet objectif. La question est que les personnes âgées sont souvent mal nourries, et manquent parfois de protéines, que l'on trouve dans les viandes, dont elles ne veulent pas ou qu'elles ne peuvent plus manger. De ce fait, introduire des protéines dans une préparation très molle, telle une purée de carottes, a un véritable intérêt.

Comment s'y prendre ? D'abord il faut savoir que l'on peut se procurer des protéines végétales sous la forme d'une poudre blanche : elles proviennent du pois, de la féverole, des lentilles, du blé… L'ennui, c'est que le simple ajout de cette poudre donne une impression râpeuse, pas agréable, et qu'il est bon de vouloir éliminer cette sensation.

Pourquoi le râpeux ? Là on se souviendra que, chez le dentiste, après la réparation d'une dent, les praticiens nous demandent de serrer avec les dents réparées un morceau de papier bleu, afin de vérifier que l'espace entre les dents est faible. De fait, on parvient à percevoir les particules de diamètre supérieur à 15 micromètres, mais pas les particules plus petites. Le râpeux est donc dû à des particules de protéines trop grosses ou à des agrégats que feraient les protéines.

Comment, alors, éviter de grosses particules ? Il y a tout d'abord la ressource du mortier et du pilon. On peut aussi dissoudre les particules dans l'eau, et jeter la partie qui reste solide.

 

On peut faire mille choses, à condition de bien comprendre les mécanismes physiques et moléculaires qui sont à l’œuvre dans les opérations culinaires.

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